Négociations âpres auprès de mariniers du port pour laisser là son embarcation devenue désuète, bordée de bière à la taverne jouxtant les lieux pour disperser toutes rancunes entre les diverses parties de la négociations, et voilà le rameur de redevenir bipède avec son vigogne bien vissé sur la tête.
Divers quartiers de la ville, tous plus austères voire crasseux donc populaires et ouvriers, les uns que les autres. Mais Balsamo se sentait bien ici, libre des vissicitudes des responsabilités et autres courbettes pour lesquelles il n'était décidément pas destiné.
Noirceur des murs et des pavés, bruits sans cesse comme une toile de fond, senteurs guères poétiques par leur teneur sinon qu 'elles respiraient le devoir et le travail.. cette fierté qui restent ancrée dans les tripes de la classe ouvrière, cette richesse que rien ni personne , ne saura leur enlever...
Bien des jours, il erra ainsi de loin en loin parmi ces rues, dormant où ses pas le menaient au crépuscule, sans le soucis du lendemain.Et un matin, l'Homme poussa plus loin son exploration de la ville prenant jour après jour allure de mégalopole surdimensionnée. Sacoche bombée de ses effets personnels portée dans la diagonale du corps, les bottes cirées dernièrement par un gosse en l'échange d'un "Penny"; Balsamo d'entrer dans les faubourgs de la "middle class" , là où se mêlent hommes aillant chû après l 'ivresse des sommets et femmes en quêtes de s'encanailler mais sans les risques des quartiers moins sobres.
Un soir, il ne saurait dire pourquoi; Joseph entra en une taverne à la devanture blafarde et de faible sinon inexistante affluence.Là, une femme, petite blonde à l'air revêche plongée dans une lecture qu 'il ne prit peine de s'enquérrir.
Un nom.... Galeswinthe...